♥♥♥♥ Tous les jours, Rose sort avec son adorable petit chien Lulu acheter des oignons, et chaque jour elle rentre cuisiner ces alliacés tout en écoutant à la TSF « Les feux de l’oignon «, son roman radiophonique préféré, pour ne pas sombrer. Ainsi Rose pleure non pas à cause de son mari qui l’a quittée…
Marlowe décide alors de prendre en main le destin de cette belle fleur et surtout celui de ses intestins qui n’en peuvent plus de manger des oignons…
Karine Dulot et Romuald Bouhallier nous invitent dans leur univers poétique, décalé et drôle à souhait. Ce spectacle visuel est d’une esthétique parfaite, proposé dans une mise en scène pleine de charme et d’inventivité, avec une précision digne d’un artisan horloger. Quelle émotion ! Quelle fraîcheur ! Quelle magnificence pour le regard et l’imaginaire des spectateurs. Si les mots s’y font rares, cette parenthèse enchantée pleine de douceur et de tendresse nous offre un retour dans les années 1930 qui sent bon l’amour et la fantaisie : les promenades de Lulu, la danse de Charleston, la main baladeuse… Plus de truculence aurait été la bienvenue comme une improvisation musicale autour des claquements des portes du buffet.
À fleur d’oignon, un moment de théâtre (vraiment) très original. À découvrir absolument.
